Retour en Suisse

Le 18 mai, nous partons donc sur les belles routes de Bourgogne-Franche-Comté sous un ciel menaçant, en évitant les autoroutes, nous avons en effet le temps pour rejoindre La Chaux de Fonds à la frontière Suisse. Le passage de celle-ci se fait dans la vallée du Doubs, avec un beau dénivelé des 2 côtés : c'est superbe mais aucune de nos photos n'étant à la hauteur, vous ne pouvez que nous croire sur parole.

Sur la route de La Chaux de Fonds Dans les virages boisés au-dessus de la vallée du Doubs Sur la route de La Chaux de Fonds Le Che bar

Une fois arrivé·e·s, on prend le temps de s'imprégner de l'ambiance suisse… une petite bière et on s'installe. Pour ceux qui suivent, l'adaptateur de prises acheté la veille nous sert : car autant nous n'avions pas du tout anticipé la fois précédente, et, par chance, le lieu en était équipé, autant ici, aucun adaptateur à l'horizon. Installation et balance se passent donc sans encombre une fois qu'on a compris comment tout s'allume et fonctionne. Comme à chaque fois qu'il voit un instrument à cordes, Franck teste un saz (rien à voir avec Zaz, bien entendu, ouf !), et c'est plutôt chouette comme son (bon, pas trop ce qu'il joue, en revanche, il découvre, hein).

Ceci est un saz

C'est alors que survient le relou du jour (de la tournée ?) qui commence à nous tenir la jambe, voire à nous prendre la tête durant un (trop) long moment. Étant un brin fatigué, Franck préfère aller faire un peu de tourisme pour découvrir la ville plutôt que de s'énerver…

Plonk et Replonk La Grande Fontaine de La Chaux de Fonds Un… disquaire

On attaque ensuite les concerts, tout se passe bien, le retour public est cool, ça fait plaisir. On teste les bières locales, dont certaines sont intrigantes tant dans leur intitulé que par les pictos qui figurent sur l'étiquette (ne pas repasser, WTF?).

Une bière BFM à ne pas repasser ?

On échange longuement avec Mahir qui nous accueille, il nous parle de son groupe Denge Dinan dans lequel il joue du… saz et chante, une belle fin de soirée.

Après une nuit confortable dans une sorte d'auberge de jeunesse (si on a bien compris), on reprend la route sous un crachin persistant, et on s'arrête au 1er village rencontré en France (Fournet-Blancheroche) pour prendre un petit-déjeuner. Et là, la révélation : la patte d'ours, viennoiserie fourrée avec une pâte chocolat/noisette, un délice qui accompagné d'un thé / café, nous redonne de la vigueur pour affronter la route jusqu'à Saint-Jean-de-Trézy.

La patte d'ours