Y a pas que de l'eau à Thonon

Encore planant du concert de la veille (nous écoutons d'ailleurs les albums dans l'auto), nous prenons la route en direction de Thonon-les-Bains, essuyons de belles averses de pluie rageuses, puis traversons un paysage bien enneigé[1] : nous sommes en avril, il fait froid, tout va bien.

Sur la route de Thonon

Nous arrivons à trouver la rue et le Chante Coq malgré un GPS récalcitrant qui veut nous faire passer par des rues piétonnes et des sens interdits. Nous sommes accueillis aux petits oignons par Mathilde et nous prenons place sur la (mini) scène près de vinyles des années 70 (notamment) dont certains fleurent bon la liberté des mœurs d'alors…

Mona Kazu mini scène

Le concert est déconcertant, le public est assez bruyant, mais certain·e·s viendront nous voir ensuite pour dire le bien qu'il·elle·s ont pensé de notre musique. Va comprendre. Il semble que ce soit habituel, au grand désarroi de Mathilde et son équipe, qui aimerait faire en sorte qu'il y ait une vraie écoute pour les groupes qu'elle invite à se produire.

concert au Chante Coq

On discute ensuite autour d'un repas, de musique, labels, festivals, lieux pour jouer, on sent la passion, l'échange est enrichissant. On a aussi une pensée pour Foxeagle et Don Aman passés par là il y a quelques mois.

Lights

Nous repartons le lendemain matin après un petit déjeuner incroyable, faisons un petit détour à Yvoire, un joli petit village fort touristique, mais vu le vent glacial, on y rencontre assez peu de monde, à part des groupes d'ados qui ont des défis à relever, dont celui de se faire photographier avec des gens, du coup on y passe, ahah.

Le Léman depuis Yvoire

PS : nous décrétons Thonon ville au tarif de stationnement le plus élevé de la tournée…

Note

[1] Il est tombé près de 20 cm de neige la nuit passée…